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A Battle of Wits

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3/5

vos avis

19 critiques: 3.12/5



Astec 3.25 Aimable
Ghost Dog 3.25 Stratège de guerre en freelance
Anel 2.5
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Aimable

Au-delà de la question de l'adaptation du manga original, le film de Jacob CHEUNG n'est sans doute pas le chef d'oeuvre du siècle, ni de l'année, mais en ces temps de wu xia boursouflés il offre une saine alternative, à la démarche humble et artisanale. Le scénario est linéaire et plutôt sobre mais accrocheur, la mise en scène effacée, l'interprétation ne souffre pas de mauvaises notes, KAWAI Kenji fait le métier avec un score des plus efficace dans son registre, et le fillm se laisse finalement regarder avec plaisir, les quelques faiblesses de sfx n'étant pas de nature à gacher le résultat d'ensemble. Pour hisser A Battle of Wits au niveau supérieur, il "eusse fallusse" un traitement des personnages plus subtil, un scénario plus retords et une dimension "tactico-stratégique" plus sophistiquée, mais en l'état, le film reste quand même "aimable", dans tous les sens du terme.



08 mai 2007
par Astec




Stratège de guerre en freelance

A Battle of Wits devrait ravir tous ceux qui aiment la stratégie, que ce soit la stratégie de guerre, de jeu ou d’entreprise. Le héros du film, incarné par un Andy Lau en grande forme, a en effet un statut très particulier qui se rapprocherait aujourd’hui de celui de coach ou de consultant : garant de la paix et de certaines valeurs importantes comme la justice et l’honneur, il est désigné par le monarque pour défendre une ville de 4000 habitants menacée par une armée de 100 000 hommes. Forcément, dans une telle situation, mieux vaut essayer de faire fonctionner sa tête ; on assiste alors à des tactiques fort bien pensées qui rendent les scènes de combat aussi trépidantes que passionnantes, et qui illustrent le talent d’un vrai manager, d’un vrai meneur d’homme qui sait exalter ses troupes pour qu’elles donnent le meilleur. La musique de Kenji Kawai est à la hauteur des enjeux : même si parfois pompière, elle est souvent saisissante et monumentale, donnant un cachet supplémentaire à la dimension tragique et épique de l’ensemble.

Dommage que dans la dernière heure, le rythme s’essouffle quelque peu. Pour prendre une image footballistique, on a l’impression qu’après avoir mené 2-0 à la mi-temps, Jacob Cheung gère la fin de match en assurant la victoire, alors que son équipe aurait pu en rajouter un 3ème. Un léger sentiment de frustration pour le spectateur donc, mais ça reste une victoire quand même (et l’essentiel, c’est les 3 points…).



22 avril 2007
par Ghost Dog


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